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La délégation de l’Internationale de l’Éducation défend les droits du personnel enseignant à la Conférence internationale du Travail

Du 2 au 13 juin, une délégation de l’Internationale de l’Éducation assiste à la 113e session de la Conférence internationale du Travail. Cinquante enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’éducation de 26 pays sont présent·e·s à la Conférence annuelle de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Organisé sous les auspices des Nations Unies à Genève, en Suisse, cet événement mondial rassemble des représentant·e·s des gouvernements et des organisations de travailleur·euse·s et d’employeur·euse·s. C’est dans cette enceinte que les nouvelles priorités politiques sont discutées, que les normes internationales du travail sont adoptées et leur mise en œuvre surveillée. Cette année, des représentant·e·s de 33 affiliés de l’Internationale de l’Éducation sont prêt·e·s à défendre les droits du travail de la profession dans les différentes commissions de la conférence.

Comme chaque année, la Commission de l’application des normes passera en revue l’application des normes du travail et examinera des cas spécifiques de violations des droits syndicaux. Les 25 pays sélectionnés pour être soumis à un examen de la Commission cette année sont notamment l’Afghanistan, la Biélorussie, l’Équateur et le Myanmar. D’autres pays seront mis en avant, dès que les partenaires sociaux se seront mis d’accord sur la liste ; toutefois, les gouvernements d’Argentine, du Salvador, d’Eswatini, d’Haïti, d’Iran, de Nouvelle-Zélande et des Philippines ont déjà été invités à se préparer pour une audition éventuelle devant la Commission de l’application des normes de l’Organisation internationale du Travail.

Un point saillant pour le secteur de l’éducation sera la présentation du rapport du Comité conjoint OIT/UNESCO sur l’application des Recommandations concernant la condition du personnel enseignant (CEART).

L’Internationale de l’Éducation et ses affiliés prendront part au débat afin de s’assurer que le Comité adopte des recommandations fortes appelant instamment les gouvernements à agir afin de soutenir les droits du travail des travailleur·euse·s de l’éducation.